Passim 30 : Machines à écrire

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Les fonds des Archives littéraires suisses documentent précisément le passage de la plume à la machine à écrire. Que l’auteur soit derrière le clavier ou la saisie déléguée, ce dispositif technique s’est imposé au point de devenir un attribut distinctif faisant partie intégrante de la représentation de l’écrivain, et l’élément central de sa table de travail. Sur le plan matériel aussi bien qu’en termes d’esthétique et de poétique, l’écriture a été profondément modifiée par les machines à écrire : l’influence de leur usage est parfois perceptible, voire thématisée au sein même du texte littéraire. Certains écrivains les ont détournées de leur vocation première – utilitaire – pour en faire des instruments à même de brouiller la distinction entre texte et image. D’autres y ont vu l’opportunité d’une plus grande autonomie dans leur travail. Plus généralement, les machines à écrire semblent avoir transformé le monde socio-professionnel, bouleversé le travail de bureau, et requis une main d’œuvre dotée de compétences spécifiques.


Ces machines ont imprimé leur marque à l’histoire, y compris littéraire, du XXe siècle : leur période faste, aujourd’hui révolue, soulève des enjeux que Passim souhaite interroger. Cette livraison contient les contributions de Simona Casonato, Delphine Gardey, Isabelle Krzywkowski et Philipp Schönthaler, ainsi que celles des collaboratrices et collaborateurs des Archives littéraires suisses.

Passim 30 | 2022 (PDF, 1 MB, 05.09.2022)Bulletin des Schweizerischen Literaturarchivs | Bulletin des Archives littéraires suisses | Bollettino dell’Archivio svizzero di letteratura | Bulletin da l’Archiv svizzer da litteratura

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Dernière modification 05.09.2022

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